ATELIER DU 08 FÉVRIER 2016

ATELIER D’ ÉCRITURE DE REGUSSE

08 MARS 2016


Laurence Vielle

Travail autour du verbe « marcher »

 

1) Choisir au hasard des mots qui ont rapport avec le verbe marcher:

chaussuresenjambéestemps – nature – marcher dans le marché – on me fait marcher

lacetsmarches à monter – courirviemort

 

2) Utiliser les mots suivants: marcher pourmarcher parce que

marcher même quandmarcher chaque fois quemarcher surtout simarcher avec

marcher sans – marcher un jour – marcher ou écrire

les mots soulignés sont utilisés

 

3) Bâtir un texte ou une poésie en utilisant le maximum de mots:

Marcher ou écrire, faut-il choisir ? Ou plus exactement peut-on choisir ?

Pas toujours, non. Marcher pour vivre est parfois indispensable.

Marcher même quand les balles sifflent et qu’il faut sortir des tranchées.

Marcher à ce moment là, est-ce la vie ou est-ce la mort ?

Marcher à grandes enjambées lorsque les chaussures s’enfoncent dans la boue,

Marcher à chaque fois qu‘ils crient  » A l’assaut « .

Et ces marches à monter pour tenter de courir

Marcher surtout si le parcours, en lacets pour éviter les tirs, t’en laisse le temps.

 » Marcher en lacets « , cela pourrait être drôle en d’autres circonstances…

Marcher parce qu‘on a pas le choix, marcher avec la peur au ventre,

Marcher sans regarder ceux qui tombent…

 » A l’assaut !  » Quelle dérision !

Pour malgré tout en rire, puis-je dire qu’ils me font marcher ?

 

4) Souvenirs de marches en utilisant  » toi  » ou  » moi « :

Puisez dans votre mémoire pour y retrouver des souvenirs de marches particulières.


Toi et moi, côte à côte, sur cette route inconnue dans ce pays lointain,

Voyant soudain ce véhicule étrange: un éléphant et son cornac. Priorité aux poids lourds !

 

Moi, grimpant vers le Grand Mourre, marchant presque à  » quatre pattes  » pour absorber la pente

dans ce décor grandiose. Bonheur immense…

 

Moi, en uniforme, marchant au pas dans Belfort

et soufflant une marche militaire dans ma clarinette: la fille du régiment.

Elle m’a bien fait marcher celle-là !

 

Toi et moi, marchant le long d’une plage de sable fin,

vers ce grand cocotier penché vers l’océan et vers son eau émeraude.

 

Moi, avançant à petits pas afin de respecter le tempo hésitant donné par mon garçon

qui fait ses premiers pas et à qui je donne la main.

 

Moi, sur le sentier Martel, si petit entre l’Escalesse et le Grand Duc,

ces falaises mythiques du Grand Canyon au fond duquel est enchâssé notre Verdon tumultueux.

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