PETIT POÈME D’UN SOIR DE NOEL
LORSQUE LE VENT DU NORD BALAYE LES FEUILLES MORTES
ET QUE LA BLANCHE NEIGE S’AMONCELLE A MA PORTE,
LORSQUE LE FRÊLE PINSON SE RETROUVE AFFAME
ET QUE POUR SUBSISTER IL GRATTE LE SOL GELÉ,
ALORS POUR RÉCHAUFFER MES MEMBRES ET MON CŒUR
ET DE L’HORRIBLE HIVER ATTÉNUER LA PEUR,
JE SAIS QU’IL EST GRAND TEMPS D’ALLUMER QUELQUES BÛCHES
ET DE SORTIR ENSUITE UN GRAND PAIN DE LA HUCHE,
UN CRUCHON DE BON VIN, UN MORCEAU DE FROMAGE,
POUR AFFRONTER LA NUIT DANS L’ATTENTE DES ROIS MAGES…
J.M.