Où l’écriture rejoint la musique.
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Écrivez un poème, nous dit-on tout de go.
Si le dire est facile, le faire c’est autre-chose.
Nous ne sommes pas poètes comme Musset ou Hugo !
Si vous devez écrire, vous préférez la prose.
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Beaucoup moins de tracas, de cassements de tête,
Et pour finalement exprimer la même chose.
Et pourtant vous pourriez, car rien ne vous arrête,
Réussir l’exercice que tout bon élève ose.
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Le charme de vos mots, noirs sur papier blanc,
Sortis de votre plume en passion littéraire
Deviendra musical, art et plaisir chantant.
Votre écrit évolue, beaucoup moins linéaire.
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Des sonorités naissent et offrent à vos pensées
Une mélodie joyeuse, donnent à votre récit
Un parfum différent, l’élèvent tellement plus haut
Qu’il s’invente de la sorte une nouvelle vie…
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Aux armes, écrivains ! Fourbissez vos crayons !
Tentons cette aventure et que grand bien nous fasse !
Mais écrire sur quoi ? là se pose la question.
Sur l’Homme me direz vous ? Ah non ! pouce ! Là, je passe !
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Car si vous rédigez le bilan de ce sbire,
L’aiguille de la balance penchera vers « zéro ».
Il a fait pire que mieux, ce n’est rien de le dire.
Ôtons-lui son fusil, sa bombe, son char d’assaut !
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Peut-être pourrons-nous préserver notre monde
D’un désastre annoncé, voir d’une triste fin.
L’utopiste a chanté cette fameuse ronde
Où tous les gars du monde peuvent se donner la main…
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A mon humble niveau, de pouvoir dénué,
J’écrirai sur la Femme, celle qui donne la vie,
Celle qui nous aime aussi, devient notre moitié,
Nous fait battre le cœur lorsqu’elle nous sourit.
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On se prend à rêver devant tant de beauté
Que de lâches bourreaux qui valent bien moins qu’elles,
Perdant leur dignité se permettent de cogner.
Qui frappe les hirondelles ??
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Terminons en musique, citons quelques paroles,
Chantons Florent Pagny pour finir en beauté :
Et un jour une femme dont le regard vous frôle,
Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde,
Et jusqu’à bout de force, recouvre de son écorce,
Vos plaies les plus profondes…
JML (27:01:2023)