Le secret de l’Empereur

Les aventures de Jeanjean d’Aups,

 

Le secret de l’Empereur

 

couverture "secret de l'empereur"

 

Dans ce premier roman consacré à notre héros Jeanjean, découvrez qui il est,

puis suivez le sur les traces de l’Empereur…

Quel rapport peut-il bien y avoir entre Napoléon 1er, le milieu marseillais, et l’anniversaire de sa mère ???


Fiche technique du produit:  Copyright: Licence de copyright standard  Publié le 22 novembre 2011

Langue: Français   Pages: 212   Reliure: Couverture souple    Dos carré-collé   Encre intérieure: Noir & blanc

 

Deux extraits du roman:

Chapitre 1

Où l’aléatoire fait parler de lui…

Aups, de nos jours


Jeanjean sort de la boutique Aux fleurs d’Alysse, faisant ainsi tinter le carillon. Il pense alors aux petites barres métalliques argentées qui jouent aléatoirement, depuis des années, leur carillonnement aigrelet sans l’aide d’aucun logiciel compliqué. Il est grand et mince. Des cheveux bruns bouclés entourent un visage agréable aux yeux bleus. En réalité, Jeanjean n’est pas le prénom de ce jeune homme né dans le Pas de Calais, et dont le jour de la naissance a également suivi une trajectoire aléatoire. Le déroulement de cet évènement a longtemps fait les gorges chaudes des plaisantins de la famille JEANTEAU.

Les parents ont eu tellement de difficultés à avoir cet enfant chétif que son père veut le prénommer Désiré, au grand dam de son épouse pour qui il est hors de question de donner à son fils ce prénom désuet. Après bien des hésitations, le père a fini par céder, comme il le fait d’ailleurs toujours devant les jolis yeux verts de sa femme, et Jeanjean devait s’appeler François… Sauf que le capricieux destin en a décidé tout autrement. Après un long travail de plus de huit heures, lorsqu’enfin le petit « François » consent à venir explorer le monde, c’est un bébé délicat de 2,4 kg et de 56cm que la sage-femme dépose délicatement sur le ventre de maman JEANTEAU, sous les yeux émus mais néanmoins affolés du papa devant l’aspect délicat de « la petite crevette. »

Après les coups de fil d’usage destinés à annoncer la bonne nouvelle à la famille et aux amis, Marcel JEANTEAU se doit d’aller déclarer l’heureux évènement à la mairie de sa bonne ville de Béthune. Malheureusement, notre homme va mettre plus de temps qu’il ne l’aurait voulu pour effectuer cette formalité. Non qu’une file de personnes attende comme lui de pouvoir déclarer leur progéniture au guichet d’état civil, mais une rencontre inopinée va faire que le prénom de François soit complètement occulté dans le cerveau déjà euphorique de Marcel.


Chapitre 6

Où l’on voit apparaître le milieu…

Dans sa villa perchée sur les hauts de Marseille, Marco LUCIANI sent la pression retomber peu à peu. Son pavillon fortifié est gardé comme le camp de Guantánamo à Cuba, tant « les risques du métier » sont importants pour lui, comme pour sa famille. Il savoure enfin, au bord de sa piscine et devant un pastis bien frais, le calme revenu. Il faut dire qu’il vient de passer quelques jours torrides. Un transfert d’héroïne de pas moins de 8 kg vient de se terminer par un transport en go fast sur l’autoroute A50, afin de ramener la marchandise vers Marseille. La grosse berline BMW n’a pas été inquiétée, et les deux véhicules nécessités pour cette expédition sont rentrés sans encombre au bercail. Marco peut donc souffler un peu. A priori, l’opération semble également avoir été menée en toute discrétion vis à vis des concurrents potentiels. Il faut se méfier autant d’eux que des autorités, afin d’éviter toute interférence qui pouvait être catastrophique, sinon mortelle.

Comme à chaque fois que se termine un opération délicate, Marco se réfugie auprès des siens pour calmer le jeu et se ressourcer. Même si les poussées d’adrénaline conséquentes d’une expédition d’envergure l’enthousiasment toujours autant, il sent bien que le poids des ans amène son lot complémentaire de fatigue physique, mais aussi de tension nerveuse, et qu’il lui faut désormais beaucoup plus de temps pour récupérer. Les quelques jours qui suivent sont toujours synonymes pour ses proches et ses hommes de main de : foutez-moi la paix, en attendant qu’il soit déconnecté de l’affaire en cours, puis de l’affaire terminée. Passé ce laps de temps qui a tendance à s’allonger au fil des années il reprend son humeur habituelle, soit celle d’un homme sympathique, dont rien ne laisse supposer qu’il puisse tremper dans des affaires aussi douteuses que meurtrières. Un bon père de famille en somme. Son épouse et ses deux fils jouissent, tant auprès du voisinage que des notables du quartier, d’une honorable réputation et d’une moralité à toute épreuve. Chacun comprend que cet entrepreneur à la fortune confortable s’il en fut, s’entoure de tant de précautions et de sécurités. Qu’il veuille mettre sa famille à l’abri des divers malfrats qui peuplent désormais nos villes n’étonne donc personne.

 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *